Le CFSI et la Fondation de France ont organisé, les 27 et 28 septembre 2023 à la Maison de la Conversation à Paris, le séminaire international du programme Terres nourricières, en partenariat avec le Réseau des organisations paysannes et des producteurs agricoles de l’Afrique de l’Ouest (Roppa) et Jafowa. Un événement pour débattre et échanger autour du concept de « consommer local ».

En tant que plateforme rassemblant une diversité d’acteurs notamment autour de la solidarité internationale et des enjeux agricoles et alimentaires, le CFSI souhaite réunir les forces de ses organisations membres et partenaires sur le terrain pour dénoncer le modèle industriel soutenu par nos Etats. Ce séminaire dédié aux solutions pour des systèmes alimentaires durables a rassemblé pour la première fois tous les acteurs du programme Terres nourricières (plaidoyer, sensibilisation et Pafao) qui, ensemble, cherchent à faire évoluer les choses : des acteurs des filières alimentaires durables et équitables d’Afrique de l’Ouest (réseau Pafao) et de France (Biolait, Biocoop, Vrac etc.), des animateurs/ coordinateurs territoriaux de la sensibilisation du public (réseau ALIMENTERRE) et des membres des collectifs de plaidoyer dans lequel le CFSI est actif.

Deux jours pour débattre autour du consommer local

Françoise Bernon (présidente du CFSI, à gauche), et Anne-Françoise Taisne (déléguée générale, à droite), lors du discours d’ouverture du séminaire.

Les échanges et débats se sont déroulés sur deux journées :

  • une première, dédiée aux acteurs du programme, pendant laquelle la notion de « consommer local » a été réinterrogée et des ateliers sur l’alimentation scolaire, les filières agroécologiques, les filières équitables et la sensibilisation via le réseau ALIMENTERRE se sont déroulés ;
  • une deuxième, ouverte au public, à laquelle 150 personnes étaient présentes pour des échanger avec des acteurs de terrains, institutionnels et des chercheurs sur les enjeux de nos systèmes alimentaires. 400 autres personnes ont en outre pu suivre les débats en ligne. Des temps dédiés à la mobilisation citoyenne, à la progression des maladies non transmissibles telles que le diabète ainsi que des ateliers d’approfondissement ont également été organisés.

Les échanges ont conforté la pertinence du concept de « consommer local », central dans le programme Terres nourricières. Car malgré la marginalisation croissante des paysans en raison de la mondialisation des échanges agricoles et alimentaires, l’agriculture familiale démontre ses capacités d’innovation. Les intervenants ont notamment partagé leur expérience sur le terrain, montrant ainsi que les systèmes basés sur ce modèle agricole sont capables de nourrir les populations tout en préservant l’environnement et en faisant reculer la pauvreté. Les échanges ont également montré la nécessité de créer de nouvelles alliances, notamment avec les organisations de la santé, pour renforcer la durabilité de nos systèmes alimentaires.

Sortie d’une nouvelle publication

Le CFSI, le Fondation de France et le Roppa ont également profité de l’occasion pour présenter leur dernière publication L’espoir au-delà des crises : solutions ouest-africaines pour des systèmes alimentaires durables. « Un document précieux et facile à lire qui croise la parole des acteurs des filières avec celles de chercheurs, décideurs et militants », d’après José Tissier, président du comité Solidarités internationales de la Fondation de France.

Pour en savoir plus

En faisant votre don, n'oubliez pas les avantages fiscaux !

Dans les 3 semaines suivant la réception de votre don, le CFSI vous fera parvenir un reçu fiscal. Si vous êtes imposable, il vous permettra de bénéficier d’une réduction d’impôt.

Particuliers

66 % du montant de vos dons sont déductibles de votre impôt sur le revenu dans la limite de 20 % de votre revenu net imposable
(au-delà, report sur les 5 années suivantes).
Ainsi, un don de 50 € vous coûte en réalité 17 €.

Entreprises

Vos dons vous offrent une réduction d’impôt sur les sociétés de 60 % de leur montant dans la limite de 10 000 euros ou de 0.5 % du CA. H.T.
Au-delà de ce plafond ou en cas de déficit, un report est possible sur les 5 exercices suivants.