Du nouveau pour le maraîchage au Sénégal

Du nouveau pour le maraîchage au Sénégal

Avec les techniques de l’agriculture biologique et la création de circuits courts, le coût de production baisse et les ventes augmentent !

Dans la région de Dakar, des maraîchers ont choisi de pratiquer une agriculture biologique : ainsi ils font une économie importante sur l’achat d’engrais. Ils privilégient aussi des circuits courts de distribution qui permettent de fidéliser une clientèle croissante.

Cette initiative pilote, réalisée avec l’appui de l’association sénégalaise ENDA Pronat, présente trois avantages : plus de 50 producteurs ont amélioré leurs revenus, les méthodes de production sont respectueuses de l’environnement et les habitants des villes ont désormais accès à des produits locaux de qualité.

Ce projet ne demande qu’à s’étendre. Avec le soutien du CFSI et de ses donateurs, ENDA Pronat et les organisations de maraîchers s’engagent à le développer et à l’adapter aux familles à revenu modeste.

Témoignages : Maïmouna Ba et Ndeye Binta Ndione, des maraîchères convaincues par l’agriculture biologique !
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Ndeye Binta Ndione a 34 ans. Elle habite entre Dakar avec son mari et le village de Landou avec ses deux enfants et sa famille. Ndeye Binta est une personne ressource au sein de sa fédération de producteurs. Elle n’est pas seulement active sur le terrain, où elle assure la gestion des caisses autogérées et le suivi des agriculteurs, mais aussi en ville à Dakar où elle est essentielle à la bonne mise en marche de la commercialisation des productions biologiques.

Selon elle, pour améliorer les rendements, il est nécessaire d’assurer aux producteurs un accompagnement technique et logistique :

« Il faut continuer à renforcer les connaissances des paysans et à les aider à trouver des semences et du fumier. Organiser mieux les points de collecte et renforcer la promotion des produits à travers une bonne communication auprès des consommateurs. Il faut aussi ouvrir de nouveaux marchés à Dakar. Proposer de nouveaux produits comme les poulets. Pourquoi pas ouvrir des places de marchés plus proches de la zone de production comme à Thiès où d’autres producteurs pourraient vendre aussi.»

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Maïmouna Ba a 53 ans. Elle vit à Keur Abdou Ndoye avec ses huit enfants et son époux. Elle cultive selon les techniques de l’agro-écologie depuis bientôt 8 ans et commercialise une partie de sa production sous l’étiquette « bio » avec ENDA Pronat. Cela lui permet d’investir dans des besoins quotidiens et de gagner plus d’argent à long terme.

« Quand tu cultives bio tu n’achètes pas des pesticides ou engrais chimiques chers, alors tu peux acheter un bon petit déjeuner à tes enfants au lieu de le dépenser dans des produits chimiques ».

Cultiver biologique est une fierté pour cette femme qui grâce à cette activité, peut subvenir aux besoins de sa famille et la nourrir avec des produits sains.

Témoignages recueillis par Sabine Chevé (ENDA Pronat) – crédit photo : Ndey Binta sur le marché hebdomadaire à Dakar © Enda pronat – Sabine Chevé  et Maïmouna Ba dans son champ à Diender © Enda pronat
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Ce projet est financé à hauteur de 35 000 € par le CFSI et l’Agence Française de Développement dans le cadre du programme « Promotion de l’agriculture familiale en Afrique de l’Ouest ».

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