Covid-19 : mobilisons-nous pour la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest !

stand de vente de produits bio-Upromabio-Burkina

Au Burkina Faso, les citadins achètent leurs fruits et légumes au bord des routes ou dans les quartiers populaires. Avec les mesures de confinement, et alors que les récoltes battaient leur plein, la distribution des produits locaux a été paralysée. Un manque à gagner qui a durement affecté les vendeuses au détail et les producteurs, et dont ils ont du mal à se relever.

Créée en 2008 et soutenue par le CFSI depuis 2014, l’Union des producteurs de mangues biologiques de la région des Hauts-Bassins (Upromabio) regroupe 300 producteurs indépendants de fruits et légumes agroécologiques.

Upromabio développe des points de vente en direct et s’appuie sur un réseau de 200 vendeuses au détail. Malheureusement, avec la crise de la Covid-19, la production a chuté de moitié. Eugène Millogo, président de l’Upromabio, témoigne :
« Pour la transformation des fruits, nous avons dû réduire de moitié le personnel, majoritairement des femmes : il faut qu’il y ait au moins un mètre entre elles. L’achat de masques et de gel hydroalcoolique représente de gros coûts supplémentaires. Nous n’avons reçu aucune subvention ni aide du gouvernement. Donc nous nous débrouillons avec les fonds de la coopérative. »

Malgré les conditions difficiles, deux sessions de formation ont été organisées auprès des femmes détaillantes à Bobo, Dioulasso, Houndé, Orodora, Niangologo et Banfora afin d’améliorer les méthodes de conservation et de stockage des produits. 15 femmes ont bénéficié d’un matériel d’exposition adapté pour la présentation des fruits et légumes, leur permettant ainsi d’augmenter leur taux de vente de 5 % et de réduire les pertes de 15 %. Un conteneur de 20 pieds a été acquis pour installer un troisième point de vente à Bobo. Il reste cependant encore beaucoup à faire en termes de formation des producteurs aux pratiques agroécologiques (gestion des nuisibles, production de compost, cultures intercalaires, techniques durables de récolte et transport), et d’éducation nutritionnelle dans les centres de formation agricoles. Pour cela, nous avons besoin de votre soutien.

La pandémie actuelle affecte l’ensemble du système alimentaire mondial. La crise de la Covid-19 aggrave une situation déjà structurellement périlleuse et nous impose de penser à sa profonde réorganisation. C’est notre résilience alimentaire collective qui est à l’épreuve. Pour soutenir nos actions en faveur d’une agriculture et d’une alimentation durables et solidaires, faites un don.

 

 

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