Au Burkina Faso, des organisations paysannes optent pour le niébé.

80 % de la population active du Burkina Faso vit de l’agriculture et de l’élevage. Mais en zone sahélienne, il n’est pas facile de vivre de sa production. La baisse des prix agricoles entraîne des pertes de revenus et des carences alimentaires qui frappent plus de 20 % de la population notamment lors de la saison sèche.
Pour s’en sortir, l’AFDI (Agriculteurs Français et Développement International) a décidé avec son partenaire local, la Fédération des professionnels agricoles du Burkina Faso de mettre en place un programme d’amélioration du maraîchage et de la culture du niébé, une légumineuse qui permet de faire la soudure pendant la saison sèche et de disposer de fourrages pour les animaux. L’appui a permis de former 500 producteurs. Ils ont eu ainsi les moyens de mieux gérer les semences en mettant en place un magasin de stockage et de vente. Dans un deuxième temps, un travail a permis de renforcer la commercialisation.
Ce projet a été mené par l’AFDI avec le soutien financier du CFSI qui a apporté 10 000 €.